Colchicine : rupture de stock
La colchicine Opocalcium 1 mg est en rupture de stock sans date de retour connue. Une alternative italienne est disponible de manière limitée, et des recommandations spécifiques sont proposées selon les...
Découvrez les dernières avancées thérapeutiques dans la prise en charge des polyarthrites rhumatoïdes réfractaires : anticorps bispécifiques, cellules CAR-T, biothérapies post-cancer et stratégies de sevrage des corticoïdes. Un point complet pour les rhumatologues.
La définition même de la polyarthrite réfractaire reste sujette à débat. Si certaines équipes observent une quasi-disparition de ces cas, la réalité clinique reste plus nuancée. L’absence de consensus sur les critères de réfractarité – nombre de traitements échoués, durée d’exposition, nature des cibles thérapeutiques – complique l’identification de ces patients. Toutefois, l’arsenal thérapeutique en constante expansion laisse entrevoir une réduction progressive de ces formes résistantes.
Deux approches innovantes suscitent un intérêt croissant. Les anticorps bispécifiques, bien que dérivés de protocoles hématologiques complexes, ont montré une efficacité clinique notable chez des patients lourdement prétraités. De même, les premières données sur les cellules CAR-T dans la polyarthrite rhumatoïde sont prometteuses, avec des cas de rémission complète et une réduction significative des auto-anticorps. Ces stratégies ciblent des mécanismes plus profonds de la maladie, notamment l’activité synoviale fibroblastique.
La gestion des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde avec antécédents de cancer reste délicate. Les recommandations récentes confirment l’absence de contre-indication formelle aux biothérapies, notamment les anti-TNF, en cas de néoplasie en rémission. Une vigilance particulière est toutefois recommandée pour les JAK inhibiteurs et l’abatacept.
Enfin, la question du sevrage des corticoïdes a été revisitée à la lumière des recommandations endocrinologiques et de l’étude STAR. Une décroissance progressive de 1 mg/mois semble sécuritaire, sans augmentation du risque de rebond inflammatoire ni d’insuffisance surrénale.