e-Cohorte SAFIR
Méthodologie
- Types de patients : Adultes – rhumatisme inflammatoire chronique (polyarthrite rhumatoïde, spondyloarthrite, rhumatisme psoriasique ou arthrite chronique juvénile)
- Type de centres : e-cohorte
- Nombre de patients : 5000
À propos
La e-cohorte SAFIR est une étude pharmaco-épidémiologique participative pour évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi des traitements immuno-modulateurs au cours des rhumatismes inflammatoires.
Investigateur principal : Pr. B. Fautrel

En savoir plus
La e-cohorte SAFIR est une étude de pharmacoépidémiologie participative visant à évaluer l’efficacité et la sécurité des traitements immunomodulateurs dans les rhumatismes inflammatoires. Elle repose sur l’implication directe des patients via une plateforme numérique.
L’étude cible notamment les effets indésirables graves comme les maladies cardiovasculaires, les tumeurs et les infections.
Les premiers résultats montrent la faisabilité d’une telle approche malgré des obstacles techniques et contextuels.
Objectifs
- Évaluer l’efficacité réelle des traitements immunomodulateurs en vie courante.
- Surveiller leur sécurité d’emploi à travers les effets indésirables graves et modérés.
- Impliquer les patients dans le suivi de leur traitement via une auto-inclusion et un auto-suivi.
- Utiliser les données collectées pour alimenter les analyses de pharmacovigilance.
- Exploiter l’intérêt des patients pour la santé numérique (plus de 70% utilisent Internet à cette fin).
Résultats
- 392 patients inclus, majoritairement atteints de polyarthrite rhumatoïde ou de spondylarthrite.
- Forte représentation féminine et diversité géographique.
- Suivi hospitalier ou mixte pour la majorité, 20% en libéral.
- Traitements : 50% biologiques, 25% conventionnels, 20% sans traitement de fond.
- Participation moyenne de 9 à 10 mois, avec une perte initiale de 20 à 25% dès la première connexion.
Événements signalés et imputabilité
Des cas de cancers, infections, événements cardiovasculaires et neurologiques ont été rapportés. L’imputabilité chronologique était jugée plausible dans 6 à 12% des cas, et sémiologique dans 30 à 35%. L’étude démontre la pertinence d’une cohorte de pharmacovigilance centrée sur les patients, bien que freinée par la pandémie de Covid et des problèmes techniques liés à la plateforme.