Dernière MAJ : 08/08/2025

Rappel des règles de base

Le rôle des diagonales dans l’orientation de la lecture de l’image

 

Lorsque le regard se porte sur une image, il va d’abord balayer l’ensemble de la surface de haut en bas, et de gauche à droite en partant du coin supérieur gauche. Le regard va ensuite parcourir les diagonales.

 

La disposition des différents éléments doit tenir compte de ce sens de lecture, afin de mettre en avant les points importants.

 

 

Les schémas

 

L’utilisation de schémas a pour objectif d’aider à la compréhension d’un exposé. Ils peuvent être de 3 types : le schéma linéaire, le schéma circulaire et le schéma pyramidal

 

Le schéma linéaire est utilisé pour indiquer la succession des étapes de fonctionnement d’un système. S’il est organisé verticalement , le point de départ de lecture est en haut. S’il est disposé horizontalement, le départ est à gauche.

 

Le schéma circulaire organisé dans le sens des aiguilles d’une montre, le départ est en général situé en haut. Ce type de schéma est utilisé lorsque une succession d’étapes aboutit à la première du cycle.

 

Le schéma pyramidal implique une notion de hiérarchisation entre les différents éléments.Il s’applique à la description de structures, d’organisation.

 

 

Les graphiques

 

Les graphiques sont utiles pour donner une vue d’ensemble, donner une tendance, faciliter les comparaisons, montrer une évolution.

 

Le graphique en courbes présente l’intérêt de dessiner une évolution. Il est utilisé lorsque l’on dispose d’une série continue de chiffres.

 

Le graphique en barres illustre une évolution à partir d’une série discontinue de chiffres. Chaque colonne ayant une hauteur proportionnelle à la valeur, il permet également de donner une image des répartitions. Les barres peuvent être verticales ou horizontales.

 

Le graphique en camembert est utilisé pour montrer une répartition et mettre en évidence des phénomènes majoritaires ou minoritaires.

 

 

Les couleurs

 

L’utilisation des couleurs repose sur le principe d’harmonie : harmonie en quantité et en qualité. L’équilibre visuel des couleurs est fonction de la luminosité et de la surface sur laquelle elles sont appliquées. Quelques règles sont à connaître.

 

Règle 1 : lorsque deux couleurs sont de luminosité voisine comme le rouge et le vert, l’équilibre visuel est obtenu lorsqu’elles sont réparties sur des surfaces égales.

 

Règle 2 : lorsqu’une couleur claire est associée à une couleur foncée l’équilibre visuel est obtenu lorsque la surface occupée par la couleur sombre est beaucoup plus importante que celle de la couleur claire (1/4 – 3/4)

La typographie

Les concepts de base : l’alignement du texte

 

Quatre types d’alignement sont possibles. On parle en typographie de « fer ».

 

Le Fer à gauche : le texte est aligné sur la gauche, toutes les lignes commençant au même endroit. La partie droite du texte n’est pas alignée. Cette disposition facilite la lecture car l’œil n’a pas à chercher le début de la ligne suivante.

 

Le Fer à droite : le texte est aligné sur la droite, toutes les lignes finissant au même endroit. La partie gauche du texte n’est pas alignée. Cet alignement augmente la mise en valeur du texte par une lecture ralentie.

 

Le texte justifié : le texte est aligné sur la droite et sur la gauche. Il est très utilisé dans la presse, et dans la composition des livres.

 

Le fer au centre : le texte est centré, chaque ligne est divisée en deux parties égales de part et d’autre d’un axe imaginaire. Il est utilisé pour des titres ou pour un nombre limité de lignes (3 ou 4 maximum).

 

 

Les polices de caractère

 

Les caractères ont plusieurs polices possibles. Faire son choix est parfois difficile. Là encore quelques règles simples sont à connaître.

 

Les caractères à empattements : ils sont également appelés « serif ». Ils signifient que le jambage des lettes se terminent par un patin. Leur finalité est de créer un lien entre les lettres et donc de faciliter la lecture du texte. On les retrouve souvent dans la presse et les livres.

 

Les caractères sans empattement : ils sont également appelés « sans serif ». Ils se caractérisent par l’absence de patin à l’extrémité du patin et l’uniformité de l ’épaisseur du pied. Ils sont utilisés de préférence pour les titres, les légendes et les interventions.

 

 

Les règles de l’écriture

 

Après avoir choisi la police de caractères, différentes options sont possibles: le romain ou l’italique et les majuscules ou les minuscules (bas de casse).

 

Le romain est d’utilisation répandue et comporte une dimension populaire. Il se dégage une impression de stabilité de sa structure qui est perpendiculaire à l’horizontale. La lecture en est facile.

 

L’italique est la typographie de la tradition orale, son emploi est fréquent en poésie. Sa structure oblique par rapport à la ligne horizontale traduit un dynamisme qui invite à une lecture rapide.

 

LA CAPITALE rend officiel le message qu’elle valorise et l’éloigne ainsi de son expression populaire.

 

Le bas de casse ou minuscule établit au contraire un rapport d’égalité qui éloigne l’idée d’autorité. Il est d’un usage universel.

 

La présentation

La création d’une présentation permet de communiquer avec succès. Elle sera utile par exemple pour illustrer une démarche, appuyer un discours, convaincre, etc…

 

Avec l’intégration d’éléments multimédia (graphiques, schémas, dessins, images, photos, films, animation) il est libéré de toute manipulation de documents. La possibilité d’introduire des interactions tels que le choix des parcours, la sélection des informations, permet au conférencier d’adapter une présentation donnée à différents publics.

 

L’utilisation la plus courante reste le visionnement « collectif » : les spectateurs n’agissent pas sur le produit, et se contentent de regarder et d’écouter le conférencier qui pilote sa présentation. Parfois la présentation sera pilotée par d’autres personnes que l’auteur. Dans ce dernier cas, des paramétrages auront été définis, et la principale interaction pour le présentateur sera de « tourner les pages » et de lire les commentaires associés.

 

 

Généralités

 

Les diapositives restent un temps bref sur l’écran. Elles sont lues en même temps que le conférencier parle. Double travail pour les auditeurs-lecteurs : facilitez-leur la tâche !

  • Jamais plus d’une diapositive par minute de parole.
  • Le rythme de succession crée le rythme de l’exposé, qui peut varier pendant la projection pour éviter de lasser l’auditoire : alternance de phases rapides et de phases lentes.
  • Ne pas surcharger les diapositives
  • Préférer les images ou les schémas, aux textes
  • Ne jamais écrire en majuscules (moins lisibles)
  • Ne jamais souligner, mais plutôt jouer sur les styles (gras, italique)
  • Préférer les tailles différentes d’une police de caractères à des polices différentes
  • Ne pas abuser des couleurs, des signes, encadrés, dessins et autres «petits mickeys»
  • Ne pas abuser des «animations» sous PowerPoint ou équivalents.

 

 

Composition des diapositives

 

La composition d’une diapositive est différente, selon le message que l’on veut faire passer. Les images, qu’il s’agisse de photos, de graphiques ou d’illustrations ne doivent pas être simplement décoratives… Elles ont pour objectif d’augmenter la force du discours.

  • La structure dite classique correspond au titre avec le texte au dessous.
  • La disposition du texte en colonne est utile pour établir des comparaisons.
  • Une illustration située à droite, respecte le parcours de lecture : bien que visible, elle n’attire pas l’attention. A l’inverse, une image située à gauche force le regard à quitter le parcours de lecture.
  • L’image située sous le texte va renforcer le message énoncé.

 

Le texte

 

Le titre des diapositives est très important. Le titre doit être court, positif et dynamique. Idéalement, il comporte un maximum de 6 mots.

 

La taille d’un caractère est définie en points (1 pt = 0,0353 cm). Pour être sur d’une visibilié adéquate, les sous-titres doivent avoir une taille au moins égale à 3% de la largeur de la diapositive.

 

La police doit s’adapter au contenu du message à transmettre. Une diapositive ne doit pas contenir plus de deux types de police. Le style de la police est également à choisir avec soin. Il peut s’agir du style:

  • normal : utilisé pour les sous-titres, il a une allure stable qui se lit facilement
  • italique : il convient aux citations, aux mots techniques que l’auditoire risque de ne pas connaître
  • gras : employé pour mettre en évidence une information ou insister sur une notion
  • souligné : à éviter car il est de plus en plus réservé aux liens hypertextes

 

Il est bon de prévoir deux niveaux ou circuits de lecture

  • le circuit de lecture court : correspond au titre, illustration, légendes et quelques mots mis en évidence
  • le circuit de lecture long : permet d’éclairer en quelques phrases ce qui est dit dans circuit court

 

Le contenu

 

Grace à l’intégration du multimédia aux outils informatiques, les textes peuvent maintenant être accompagnés de nombreux éléments.

 

Une diapositive peut contenir : du texte, des graphiques, des images, des vidéos, des tableaux, des objets WordArt ou autres, des hyperliens, des boutons. Des messages sonores peuvent également être intégrés : commentaires musique bruitage.

 

Enfin, le diaporama peut être animé : animations sur chaque diapositive et entre les diapositives (transitions) déroulement automatique ou manuel

 

 

Structurer sa présentation

 

Définir et délimiter son objectif

 

Cette réflexion est à mener avant même de lancer le logiciel ! Par exemple si le thème de la présentation est le suivant « les nouveaux traitements de la polyarthrite » : il s’agit donc de former l’auditoire à l’utilisation des nouveaux traitements chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.

 

Définir les sous-objectifs

 

L’étape suivante va déterminer les sous-objectifs. Dans l’exemple pris cela pourra être par exemple : connaitre les différents traitements, savoir les indications, connaître les contre-indications, etc.

Puis, à chaque sous-objectif, va correspondre une ou plusieurs idées Ainsi on développera, le principe des biothérapies, les critères pour classer le stade de la PR, etc

 

 

Les panneaux d’exposition

 

Lisibilité du support

 

La surface est en général d’1m². Il peut être présenté verticalement ou horizontalement.

 

Les titres doivent être lisibles à 5 mètres et rédigés avec des lettres de 6 à 7 centimètres de hauteur et d’1centimètre d’épaisseur. Les sous-titres doivent être lisibles à 2 mètres et ont des lettres de 2 centimètres de hauteur.

 

Les titres et sous-titres doivent être rédigés en minuscules, cela facilite la lecture. Ils apportent l’information essentielle.

 

Les textes sont courts avec des phrases de construction simple. Les lettres ont une hauteur d’environ 1 centimètre et sur 0,3 centimètre d’épaisseur.

 

La mise en valeur des informations

 

En jouant sur l’opposition des couleurs et utilisant des images et du texte les informations seront mises en valeur

 

Le choix de la mise en page

 

La disposition horizontale en organisant les documents suivant des lignes horizontales, facilite le sens de lecture et donne une impression rassurante. Dans ce cas, la longueur des titres et des sous titres est limitée à une seule ligne.

 

La disposition verticale répartit le texte en plusieurs colonnes. Elle donne une impression de rigueur et de précision scientifique. Elle s’applique bien pour les présentations d’un raisonnement de type cause/conséquence. Les premières informations doivent être présentées en haut des colonnes de gauche. La conclusion figure en bas des colonnes de droite. Des flèches et des repères chiffrés sont utiles pour guider le sens de lecture.

 

La disposition en mosaïque autorise une grande liberté de lecture. Elle donne une impression d’absence de liens entre les différentes informations et laisse chaque lecteur libre de choisir le sens de lecture qu’il veut.