COVID SNDS

Objet de l’étude

Le coronavirus SARS-CoV-2, agent responsable de la maladie COVID-19 est responsable d’une pandémie qui touche la France depuis février 2020. Les formes sévères de COVID-19 s’observent essentiellement chez des gens « fragiles » et les conséquences de cette infection sur la prise en charge et le devenir des patients atteints de maladies rhumatologiques chroniques ne sont qu’imparfaitement connues. Plus particulièrement, les traitements de fond immunomodulateurs et immunosuppresseurs modifient le risque d’infection à SARS-CoV-2 et de complications graves de la COVID19.

Dans cette étude, a été étudié le rôle potentiellement protecteur ou aggravant de ces traitements vis-à-vis du risque d’infection à SARS-CoV-2 à très large échelle en France par une approche bigdata. La réalisation d’étude rétrospective nationale dans le Système National des Données de Santé (SNDS) a permis : d’identifier dans la population Française les patients atteints des maladies rhumatologiques, d’identifier ceux traités par les traitements d’intérêt, d’identifier les recours au système de soin (urgence, hospitalisation, réanimation), les complications sévères et les décès à l’aide du codage des actes et des diagnostics, d’identifier l’infection à COVID à l’aide du code CIM10 spécifique, d’apparier nos populations de patients selon l’âge, le sexe, le département de résidence (effet cluster) avec la population générale, et enfin d’apparier nos populations avec les données de mortalité.

Le but de l’étude était d’estimer la prévalence et l’incidence de l’infection à SARS-CoV-2 chez les patients atteints de maladie rhumatologiques en France, de mesurer le recours au système de soin, de complications sévères et de décès chez les patients atteints de maladies auto-immunes en fonction des traitements de fond immunomodulateurs et/ou immunosuppresseurs et comparativement à la population générale, en utilisant une approche big-data exhaustive dans le SNDS.